Pour l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire, le récent licenciement par la direction générale de la Sicogi de 40 employés est " abusif, sans objet et devra être rapporté sans autre forme de procès ". Dans une déclaration faite, hier, la Centrale syndicale réaffirme, comme elle l'avait fait le 3 janvier déjà au cours d'une conférence de presse, son soutien à ces travailleurs. L'arrêt de travail du 5 décembre qui vaut à ces agents ce licenciement a été organisé, selon l'Ugtci, " conformément aux dispositions de la loi 95-15 du 12 janvier 1995 portant code du travail en Côte d'Ivoire, applicables en matière de grève, d'une part, et les dispositions du décret d'application N° 308 du 7 mars 1996 portant procédure de règlement des conflits collectifs du travail en Côte d'Ivoire".
De plus, relève le comité exécutif de la Centrale, la direction générale de l'Inspection du travail, recevant le jour même la Sicogi, le bureau du Syndicat qui avait appelé à la grève et l'UGTCI, pour une réunion de conciliation avait alors " décidé d'autorité de la suspension de la grève, l'admission par l'employeur des grévistes à reprendre le travail sans être inquiétés et la négociation des points inscrits dans le préavis de grève à partir du 12 décembre 2007 ".
Dès le lendemain cependant, des lettres de licenciement étaient servies aux grévistes, " la faute ayant été déjà commise ", expliquera à la presse, le directeur des Ressources humaines de la société, M. Kadio Nicolas, au cours d'un entretien le 3 janvier dernier.
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